Biologie quantique : une nouvelle perspective qui se dessine...

Un article passionnant qui ouvre le champs des possibles !

je retiens :

"le physicien spécialiste de la théorie quantique des champs en espace-temps courbes, Paul Davies, s’interrogeaient plus généralement sur le rôle de la mécanique quantique au niveau de l’information génétique et même pour l’origine de la vie. Là encore, des processus quantiques liées aux amplitudes de probabilité et à l’intrication quantique auraient peut-être permis aux molécules prébiotiques de s’organiser bien plus efficacement qu’on ne l’imagine pour faire apparaître et se complexifier de l’ADN et de l’ARN. Lentement mais sûrement, la notion de biologie quantique commençait donc à prendre corps. (...)

Il y a quelques années, en 2007, Graham Fleming, Gregory Engel avaient déjà montré que les Bacteriochlorophylles, des pigments photosynthétiques présents dans les bactéries sulfureuses vertes pouvaient exploiter la cohérence quantique pour optimiser le transfert de l’énergie lumineuse absorbée. Sauf que le phénomène se produisait à une température de 77 K, précisément les basses températures exigées pour que le phénomène de décohérence ne soient pas trop rapide et que le système fonctionne comme un ordinateur quantique. (...)

En utilisant la même technique que le groupe de Fleming et Engel, des impulsions lasers femtosecondes pour pister les transfert d’énergies dans des molécules complexes, Gregory Scholes, de l’Université de Toronto au Canada, et ses collègues auraient démontré que les structures qui captent les photons dans le cas des algues Chroomonas et Rhodomonas, que l’on appelle des antennes, coordonnent le plus efficacement les transferts d’énergie le long de plusieurs pigments moléculairez. Les amplitudes quantiques sondent alors l’état des chemins possibles et déterminent celui qui est le plus rapide et avec le moins de perte d’énergie. La cohérence quantique est maintenue pour cela pendant 400 femtosecondes (4 × 10-13 seconde) alors qu’à cette température de 21°C, cela ne devrait pas être possible selon les chercheurs. (...)

Enfin, cette découverte pourrait être à la biologie ce que celle de l’effet photoélectrique a été à la physique, le début d'une profonde révolution et un changement de paradigme. Il existe peut-être véritablement une biologie quantique que nous commençons tout juste à entrevoir..."

Ce texte est à mettre en lien avec la recherche d'ontophilogenese de jj kupiec
http://florencemeichel.blogspot.com/2009/05/ontophilogenese-par-jj-kupiec.html

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